novembre 2020

202012nov0 h 00 min0 h 00 minFBK LIVE : L'AIR DE STRASBOURG EST-IL TOXIQUE POUR LES ENFANTS ?0 h 00 min - 0 h 00 min FACEBOOK LIVE

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Détails

Une nouvelle étude* menée par, Strasbourg Respire, démontre la découverte de nanoparticules toxiques dans le corps des enfants strasbourgeois

Pour en parler rendez-vous en Facebook live sur les pages Strasbourg Respire et Facebook du Club de la presse, jeudi 12 novembre. Horaire à confirmer

Les journalistes seront invités à participer à cette rencontre dans le respect des règles sanitaires et jauge limitée.

Contact : info@club-presse-strasbourg.com

Strasbourg Respire est un collectif agissant comme lanceur d’alerte sur les risques pour la santé de la pollution de l’air.

L’association appelle les pouvoirs publics à intensifier les mesures contre la pollution de l’air en luttant:

  • contre les émissions diesel via la mise en place d’une zone à faibles émissions excluant les véhicules diesel
  • contre les émissions du chauffage collectif ou individuel au bois
  • contre les émissions industrielles 

Rappelons enfin que la pollution de l’air est responsable de plus de 15% des décès liés au COVID-19. Dans le contexte sanitaire actuel, la lutte contre la pollution de l’air est urgente et ne peut être encore retardée.

 

*Diesel : des millions de particules dans le corps d’enfants strasbourgeois
Une étude, menée pour la première fois en France, démontre la présence massive de nanoparticules toxiques chez une vingtaine d’enfants à Strasbourg.

Plus d’1 million de particules ultrafines par millilitre d’urine, issues de la pollution principalement diesel, ont été retrouvées. Les nanoparticules (ou particules ultrafines), sont les plus dangereuses pour la santé, augmentant considérablement le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires (principalement le risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus) mais aussi franchissant le placenta avec des répercussions sur le fœtus. Les nanoparticules dosées dans cette étude sont des particules carbonées qui proviennent en ville majoritairement du parc diesel et qui ont été dosées dans les urines grâce à la mesure d’un de leurs composants: le black carbone. Si ces nanoparticules sont encore peu mesurées dans l’air ambiant, la nouvelle étude conduite par l’équipe du professeur Tim Nawrot dresse un constat édifiant du niveau de pollution liée aux nanoparticules à Strasbourg et révèle surtout un lien significatif entre le taux de particules dans les urines et la distance d’habitation de l’enfant par rapport à un axe routier. Les taux mesurés dans les urines d’enfants strasbourgeois sont superposables à ceux retrouvés sur de précédentes études dans les urines d’enfants résidants à Anvers (Belgique).

Ces millions de particules retrouvées dans les urines d’enfants résidant dans différents quartiers de Strasbourg, sont des particules de combustion (diesel, bois, charbon..) qui sont composées de carbone pur (black carbone) au centre de la particule et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques et de métaux à la surface de la particule. Ces particules carbonées sont les plus toxiques de par leur composition, et de par leur taille (particules ultrafines – nanoparticules – de moins de 0,1 µm) qui leur permet de franchir la barrière pulmonaire et d’atteindre tous les organes.

Dans les métropoles françaises, la source principale de ce type de particules est le parc diesel- l’essence n’émettant pas ou très peu de black carbone -, ainsi que le chauffage au bois l’hiver et les industries de type incinération et papeterie par exemple. A noter que des taux encore bien plus importants ont été retrouvés dans les villes les plus polluées de Pologne en raison notamment des centrales à charbon mais, au-delà des taux de particules retrouvées, cette étude souligne surtout l’importante inégalité d’exposition des enfants avec des taux significativement plus élevés pour les enfants qui résident à proximité d’un axe routier à Strasbourg.

De plus, il n’existe pas d’effet de seuil concernant l’effet des particules fines sur la santé,c’est-à-dire qu’il n’y a pas de niveau en dessous duquel il n’y a pas d’effet, ainsi, une exposition – même à de faibles quantités de particules – sur plusieurs années aura un impact considérable sur la santé.

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