Retour sur Ejo, Rwanda, entre hier et demain, au festival de la Mécanique de l’Info de Lyon, le 20 septembre dernier.

Depuis plus de deux ans, la photojournaliste Paloma Laudet travaille essentiellement pour la presse française (Le Monde, Libération…) depuis l’Afrique de l’Est.

Lors d’une rencontre à Lyon, dans le cadre du festival de la Mécanique de l’Info, la photojournaliste diffuse son dernier documentaire photo Ejo, Rwanda, entre hier et demain, produit pour Libération avec la journaliste Maria Malagardis, centré sur l’héritage du génocide rwandais, 30 ans plus tard. « En rwandais, ejo signifie hier, mais aussi demain », explique-t-elle.

Au Rwanda, en 1994, près de 800 000 personnes sont tuées en une centaine de jours. « Le génocide est toujours présent, mais les gens n’en parlent jamais, ça reste très tabou », affirme Paloma.

Aujourd’hui, génocidaires et familles massacrées s’obligent à coexister. C’est dans une démarche modeste qu’à travers ses clichés, Paloma Laudet s’efforce de capturer cette cohabitation, sans mettre le « traumatisme transgénérationnel » de la jeunesse rwandaise de côté.

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