En tant qu’ancien sponsor, dirigeant et ami de Marc Keller – président du Racing Club de Strasbourg, je me devais de prendre la plume pour m’exprimer suite aux banderoles irrespectueuses affichées par les UB90, lors du match contre Le Havre le 14 septembre dernier. Je l’ai fait dès le lendemain dans une tribune dans Or Norme. je saisis également l’opportunité de cette carte blanche qui m’est offerte par le Club de la presse.
Ces actions ne font que nuire au Racing, à ses joueurs, et même à ses supporters.
Depuis 2012, grâce à Marc Keller et encore plus depuis l’investissement de BlueCo, le Racing a pu se stabiliser en Ligue 1 et viser les compétitions européennes. La progression du club est le résultat d’un projet solide, d’investissements conséquents et d’une gestion saine. Critiquer ceux qui ont permis cette réussite est une ingratitude envers ceux qui ont sauvé le club de l’anonymat et de la faillite.
Je comprends les préoccupations concernant la multipropriété et le risque de perte d’identité alsacienne. Pourtant, le Racing conserve son indépendance sportive et son ancrage régional fort. La multipropriété, si elle est bien gérée, peut offrir des opportunités de progresser tout en respectant l’identité forte du Racing.
Les actions des UB90, comme la grève des encouragements, sont contre-productives. Elles pénalisent les joueurs et l’expérience des supporters sans apporter de solutions concrètes. Le débat sur la multipropriété est légitime, mais il doit être mené dans un esprit de respect et de dialogue constructif, à l’extérieur du stade et pas pendant les matchs.
Je souhaite que nous retrouvions tous l’union derrière le Racing, que les supporters continuent d’apporter cette énergie incroyable qui fait la force de la Meinau. Soutenons notre équipe du début à la fin, respectons ceux qui ont rendu possible cette renaissance. C’est en étant unis que nous pourrons garantir un avenir radieux pour notre club de coeur.
Patrick Adler
Directeur de la publication et de la rédaction
Or Norme
patrick@adler.fr




